Tribunal Social d'Hildesheim - Décision du 21 novembre 2014 - Réf. : S 34 SO 172/14

DÉCISION

Dans le litige

xxx,
– demandeur –

Représentant légal :
Me Sven Adam,
Lange Geismarstraße 55, 37073 Göttingen

contre

District xxx,
– défendeur –

La 34ème Chambre du Tribunal Social d'Hildesheim a décidé le 21 novembre 2014 par l'intermédiaire du Président, Directeur du Tribunal Social xxx :

Le défendeur doit rembourser les frais extrajudiciaires du demandeur.

MOTIFS
I.
Ce qui reste controversé, c'est la question de savoir si les parties concernées doivent se rembourser mutuellement les frais.

Le demandeur a introduit un recours en carence le 5 août 2014, le défendeur n'ayant pas encore statué sur son opposition du 30 avril 2014 contre la décision du 24 avril 2014. Après que la décision d'opposition a été rendue le 20 août 2014, le demandeur a déclaré le litige réglé et a demandé que le défendeur soit condamné au remboursement de ses frais extrajudiciaires.

Le défendeur demande le
rejet de la demande.

Il souligne qu'un avis a été envoyé par courrier électronique le 30 juillet 2014, selon lequel une décision sur l'opposition serait probablement prise dans la 34e semaine civile après l'implication de tiers socialement expérimentés. Les retards de procédure dus aux calendriers de réunions et aux jours fériés devraient être acceptables.

En raison du détail des faits et de l'état du litige, il est fait référence au dossier judiciaire et au dossier administratif qui étaient disponibles et qui ont fait l'objet de la décision judiciaire.

II.
La demande de dépens est accueillie.

Conformément à l'article 193, paragraphe 1, de la loi sur le tribunal social (SGG), le tribunal décide, sur requête par ordonnance, si et dans quelle mesure les parties concernées doivent se rembourser mutuellement les frais si la procédure - comme ici - se termine autrement que par un litige. décision.

Le motif de cette décision relative aux coûts est laissé à la discrétion du tribunal. Outre l'issue de la procédure, les critères qui guident son pouvoir discrétionnaire doivent également tenir compte des circonstances qui ont conduit à l'action contre le tribunal et à l'achèvement de la requête (cf. Leitherer, dans : Meyer—Ladewig/Keller /Leitherer, SGG, 10e édition, § 193, paragraphe 13, avec d'autres références).

L'exercice du pouvoir discrétionnaire accordé au tribunal a pour conséquence que le demandeur peut réclamer au défendeur le remboursement de ses frais extrajudiciaires. Cette dernière a donné raison d'intenter une action en justice parce qu'elle n'a pas statué sur l'objection du plaignant dans le délai de trois mois prévu à l'article 88, paragraphe 2, du SGG. Le recours en carence, qui a été légitimement intenté après l'expiration du délai de blocage, était fondé jusqu'à ce que la décision d'opposition soit rendue, car une raison suffisante au sens de l'article 88, paragraphe 1, du SGG qui pourrait justifier la décision tardive est ne ressort pas du dossier et n'a pas été présentée par le défendeur. La notification sous forme électronique datée du 30 juillet 2014, selon laquelle la décision devrait être prise dans la 34e semaine civile, n'explique pas l'inaction jusque-là (voir : Leitherer, ibid., para. 13c, avec d'autres références).

L’appel contre cette décision relative aux coûts fondamentaux est le bienvenu. Article 172, paragraphe 3, n° 3 SOG exclu.