Tribunal de grande instance de Braunschweig - Arrêt du 16 mai 2017 - Réf. : 9 Cs 702 Js 11955/16

VERDICT

Dans l'affaire pénale

contre

xxx,
avocat de la défense :
Me Sven Adam, Lange Geismarstraße 55, 37073 Göttingen

pour avoir résisté aux forces de l'ordre

Le tribunal de district de Braunschweig - juge pénal - a déclaré lors de la réunion du 16 mai 2017 à laquelle assistaient :

Juge au tribunal de district xxx
en tant que juge pénal

Procureur général xxx
en tant que fonctionnaire du parquet

L'avocat Sven Adam
comme avocat de la défense

Employé judiciaire xxx
en tant que commis de bureau

reconnu comme droit :

Le prévenu est acquitté aux frais du Trésor public, qui couvre également les dépenses nécessaires du prévenu.

Réglementation appliquée : § 113 StGB

MOTIFS
(abrégés conformément à l'article 267, paragraphe 5 du code de procédure pénale (StPO))

Dans l'ordonnance pénale rendue par le tribunal de district de Braunschweig le 2 septembre 2016, le prévenu est accusé d'avoir violemment résisté à un fonctionnaire appelé à faire respecter la loi à Braunschweig le 29 février 2016, alors qu'il accomplissait un tel acte officiel.

Il a été accusé des faits suivants :
Vers 20h30, lors d'un rassemblement de BRAGIDA dans le quartier de la Münzstrasse/Domplatz, des contre-manifestants de gauche ont perturbé l'ordre public et tenté de provoquer des blessures corporelles au détriment des policiers. Ils ont pris une photo de l'événement avec leur appareil photo numérique. Du point de vue des forces de police déployées sur place, il était supposé que les enregistrements réalisés documentaient des crimes commis auparavant par des auteurs inconnus et que certains des auteurs pouvaient être identifiés à l'aide des enregistrements. Sur ordre de la direction des opérations, le policier xxx leur a expliqué que les enregistrements pouvaient être considérés comme des preuves et leur a proposé de regarder ensemble les enregistrements sur place en vue de leur pertinence par rapport à la preuve. Après leur refus, le policier xxx leur a expliqué que la caméra et les supports de stockage seraient confisqués car ils étaient nécessaires comme preuve. Pour éviter que l'appareil photo et les supports de stockage ne soient confisqués, ils ont d'abord reculé et agité leurs bras devant le visage du policier. Afin de confisquer la caméra, le policier xxx lui a alors saisi le bras. Ils ont utilisé la force physique pour tenter de s'échapper afin d'empêcher la confiscation de la caméra. Le policier les a ensuite placés sous un contrôle de la tête, qu'ils ont empêché de recourir à la force physique. Ils n’ont toutefois pas pu empêcher la confiscation de la caméra par les forces de police.

Le crime n'ayant pu être prouvé, l'acquittement reposait sur des raisons factuelles.

La décision en matière de coûts résulte de l'article 467 StPO.